Les œuvres
de la collection
Dolmen
Les dolmens sont des sépultures collectives. Ils renferment un nombre variable d’individus, dont la mise en place a été échelonnée dans le temps.
A chaque nouvelle inhumation, la tombe était rouverte et les os des précédents occupants pouvaient être empilés le long des murs, lorsque la place manquait.
La chambre recevant les défunts, de plan rectangulaire, est le plus souvent constituée de dalles verticales (deux latérales et une au fond – la dalle de chevet), portant une table horizontale de couverture.
La chambre était recouverte d’un tumulus, structure de forme trapézoïdale, plus ou moins allongée, composée de pierres sèches, parfaitement empilées. La couverture devait être constituée de dalettes, disposées en « écaille de tortues ». Parfois, l’entrée de tombe est située légèrement en retrait des parements extérieurs ou bien elle est précédée d’un couloir coudé. L’accès à la sépulture était fermé par une grande dalle ou un muret de pierres sèches.
Les premières sépultures mégalithiques apparaissent dans l’ouest de la France pendant la seconde moitié du Ve millénaire avant notre ère. Au Néolithique final, les dolmens se répandent largement dans le sud-ouest. Avec près de 1000 monuments recensés, l’Aveyron est le département de France où ils sont les plus nombreux.
Ce sont les plus anciens témoignages d’architecture dans nos régions. Leur construction suppose des connaissances techniques élaborées pour manipuler des dalles de poids important et une organisation sociale très structurée pour coordonner les efforts nécessaires à leur mise en place.