Les œuvres
de la collection

Habitat de plein air de la Vayssière

On a longtemps pensé qu’en Rouergue, l’habitat des hommes de la fin du Néolithique était essentiellement cantonné à l’entrée des grottes. Des découvertes récentes nous apprennent qu’ils savaient aussi ériger des maisons.

Provenance

Évocation du site de la Vayssière (La Bastide-Pradines), peinture de Michel Cure

Matériau

Peinture à la tempéra

Date

3 000-2 600 avant notre ère pour le site

Collection

Musée Fenaille- Rodez, coll. SLSAA

Le bâtiment mis au jour à la Vayssière était de plan rectangulaire, long de plus de 12 mètres, pour 5 à 6 mètres de large. Les murs comprenaient un solin de pierres sèches, surmonté d’une paroi en terre crue (faite de briques, torchis ou pisé). Le toit à double pente, suffisamment incliné pour assurer l’étanchéité, était probablement couvert de matériaux végétaux.

L’absence de pierres au centre du pignon suggère l’existence d’une porte à cet endroit.
Les vestiges retrouvés aux alentours permettent d’imaginer les activités qui étaient pratiquées sur ce site : élevage de moutons, chèvres, bœufs et porcs. Les restes d’un chien ont été mis au jour : était-il mangé ou aidait-il à la garde des troupeaux ? Des meules servaient à broyer les céréales pour en faire de la farine. Un four enterré, situé à l’extérieur du bâtiment, servait peut-être au grillage des grains de blé et d’orge.